Situé sur la VIA AURELIA , le domaine de Campdumy (« champs des vendanges » en vieux   provençal , dispose d’un riche passé historique  , dont témoignent certains vestiges romains :

La borne milliaire datant de NERON (58 après J.C.) a été retrouvée sur le domaine et se situe actuellement dans notre caveau de dégustation. Une traduction du texte en latin est disponible.

Philémon Gavoty fit l’acquisition de la propriété en 1806.

8 générations se sont succédé. André Gavoty journaliste littéraire à la Revue Des Deux Mondes alors aux commandes, confia la gestion du domaine en 1960 à son neveu Pierre (1925-2006) .

Bernard Gavoty ,(1906-1980) critique musical au Figaro, héritier du Petit Campdumy  ,écrivait sous le pseudonyme de CLARENDON  s’associa alors avec Pierre pour organiser une commercialisation commune des vins des deux exploitations : le Petit et le Grand Campdumy .

Pendant toutes ces années, Pierre et Bernard se sont attachés à défendre ce terroir, d’une part en permettant l’introduction de plusieurs communes dont Cabasse dans l’aire d’appellation Côtes de Provence et d’autre part en s’impliquant dans la valorisation de l’image, grands visionnaires à l’époque d’une appellation qui mettra encore plus de 20 ans à s’affranchir de ses chaînes.

Une personnalité du monde paysan va marquer la vie du domaine de 1940 à 1980; c’est Nicodème Dotto qui est régisseur et va connaître le choc de culture gigantesque que représente le passage de la charrue à cheval, à la motorisation grâce à l’arrivée des premiers tracteurs.

A partir de 1985, Roselyne Gavoty prend en charge la vinification et donne une nouvelle orientation commerciale. En 2001, elle prend la totalité de l’exploitation en charge avec l’aide de son mari Hervé.

Nico Dotto :  « Le premier tracteur « vigneron » est arrivé sur le domaine de Campdumy en 1947 ou 48, c’était un « Centaure » que  nous avons acheté au surplus américain  (qui servait à tirer les avions ) et nous l’avons utilisé jusqu’en 1980 ! » – « L’agrandissement de la cave avait pu se faire en 1895 – a-t-il appris des anciens – en acheminant des longues poutres de 15 m de long  qui ont dû être tractées par des chevaux depuis la gare de Carnoules à 20 km.»